dimanche 12 octobre 2014

Jeudi 3 septembre 2009 : Chavanay – le Curtil

A Chavanay, le GR 65 aborde le Massif central par le massif du Pilat, partie septentrionale des monts du Vivarais, et pénètre dans le parc naturel régional du Pilat. Le sentier gravit la bordure rhodanienne du parc et ses vignobles en terrasses.
Petit arrêt à la chapelle du Calvaire, abandonnée en 1892 et restaurée plus de cent ans plus tard. Vue panoramique sur Chavanay et la vallée du Rhône.
Le GR traverse le hameau de Ribaudy et sa charmante place champêtre. Il descend au milieu des vignes dans le ravin du Mornieux. Dans cette région du Pilat, de petits affluents du Rhône ont creusé de profonds ravins. Végétation de milieux frais et humides qui contraste avec les espèces thermophiles des versants ensoleillés. Par un chemin empierré, je remonte sur le plateau. Les vergers remplacent les vignes. En face, les proches sommets du Pilat sont assombris par de lourds nuages noirs. Après avoir franchi un second ravin, je traverse le village de Besset puis le hameau de Goëly. C’est au milieu des vergers de pommiers au bord d’une petite route que Viviane m’attend.
Après notre repas, des promeneurs en famille, probablement parisiens, passent devant le camping-car. L’un d’eux, avec un sac plastique en main rempli de pommes, s’étonne en passant de voir sur notre table une pomme qui ne provient pas des arbres du verger. Je réponds que ce verger n’est pas à nous. Alors, rigolard et fier, il répond : « Il n’y a qu’à s’aplatir au premier coup de fusil ! » Confondant !
Je reprends mon chemin à flanc de colline. Je passe devant l’ancienne usine à tissage du Viallon, traverse des hameaux, des lieux-dits et des fermes de granite. C’est ainsi que j’atteins le hameau du Curtil.
Je rejoins à 500 mètres hors GR Saint-Appolinard  où je retrouve le Boxer près du cimetière.

A 16h, nous nous installons au camping. Nous sortons la table et les chaises : lecture, notes, apéritif au soleil. Les nuages sombres qui enserraient les sommets n’ont pas mis leurs menaces à exécution !
Lorsque je vais payer la nuitée, je discute avec l’agricultrice en retraite qui tient le camping. Occasion de comprendre un peu mieux le quotidien des petits exploitants.
A la tombée de la nuit, commence le concert des grillons.

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