dimanche 12 octobre 2014

Samedi 5 septembre 2009 : Saint-Sauveur-en-Rue – D44 ruisseau de Saint-Julien.

A la sortie de Saint-Sauveur-en-Rue, le sentier s’élève en forte pente dans la forêt, passe à proximité de l’abri d’Aiguebelle où je rencontre un couple de randonneurs. Quand ça monte, c’est Monsieur qui porte le sac à dos de Madame… Jusqu’où iront-ils ?
L’altitude augmente. J’atteins à 1062 m la ligne de partage des eaux Atlantique – Méditerranée. Jonction avec le GR 7 (sentier Vosges – Pyrénées). L’itinéraire passe sur le versant atlantique, quitte le parc naturel régional du Pilat et le département de la Loire pour celui de la Haute-Loire, en région Auvergne.
Et voici des quads, calamités du week-end…
Dans les bois épais et les sous-bois de myrtilles et callunes des monts du Vivarais, le sentier atteint le suc du Tronche (1204 m) puis descend vers le hameau perché des Sétoux (1142 m). Allure de village de montagne. Je bois une bière dans un bistro. La patronne me demande : « vous faites le Compostelle ? »
Pendant le parcours, la vue se dégage sur les hauts plateaux et le chapelet des buttes volcaniques du massif du Meygal qui tend vers le ciel ses volcans sans cratère, évoquant un chapelet de taupinières géantes. Je chemine sur les hauts plateaux, franchis le ruisseau de Clavas sur un pont de pierre et débouche sur une hauteur ventée au milieu des champs peu avant le hameau de Coirolles où j’aperçois le fourgon.
L’après-midi, passé le hameau, je descends dans un chemin herbeux pour franchir un thalweg. Et là je m’égare. Je m’engage dans une fausse direction. Perdu dans mes pensées, ce n’est qu’au bout de vingt minutes que je me rends compte que le balisage blanc et rouge n’existe plus. Demi-tour. Lorsque je retrouve le balisage, je m’engage à contresens, remonte à Coirolles.  Curieux, tout de même, ces deux randonneurs déjà aperçus tout à l’heure assis devant un gîte… Bon sang, mais c’est bien sûr, je suis revenu sur mes pas ! Il ne me reste plus qu’à repartir, sans me tromper cette fois.
En cours de route, je téléphone à Viviane que je ne serai pas au rendez-vous à Montfaucon mais qu’elle vienne me retrouver sur la D44 en fond de vallée vers le pont du ruisseau de Saint-Julien.
Voilà, voilà… Nous nous retrouvons comme convenu. Difficile de trouver un coin pour la nuit dans cette vallée.

Nous roulons jusqu’à Tence. Vers 19h, nous arrivons au camping municipal de la Levée des Frères.

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