dimanche 12 octobre 2014

Vendredi 13 septembre 2013 : Sahagún – intersection de la Calzada Romana.

A 9h, je rejoins le sentier qui passe juste devant le camping, le long de la N120. Après quelques kilomètres, une variante, dite de la Calzada Romana, s’en détache pour franchir l’autoroute vers Calzada del Coto. Des marcheurs  m’emboîtent le pas, bientôt rappelés à l’ordre par les suivants ; et tout ce petit monde continue comme un seul homme sur le Camino Real (chemin royal), l’autoroute piétonnière ! Tant mieux.
Après la dernière habitation du village, ornée de nains de jardin, la piste caillouteuse monotone également mais plus tranquille parcourt la Meseta. La Calzada correspond à la chaussée romaine « via Trajana ». Le parcours longe une forêt de petits chênes puis pénètre la chênaie. Il franchit le ruisseau de Valpresente sous un bosquet de peupliers où coule une fontaine. Je fais une halte dans cet îlot de fraicheur aménagé. Des pèlerins cyclistes me rattrapent, qui me souhaitent un « buen camino »…
A Calzadilla de los Hermanillos, nous mangeons dans le camping-car sur un terre-plein à la sortie du village. Nous observons un petit vieux qui travaille à tamiser du sable, bientôt rejoint par une vieille femme encore plus mal en point que lui.
Le sentier se poursuit maintenant pendant trois kilomètres sur une route droite et monotone. Il rejoint une intersection où la Calzada Romana redevient une piste pierreuse. Viviane, qui vient de me signaler par téléphone qu’elle n’a pas trouvé le point de rendez-vous prévu, me retrouve à cette intersection à 15h30. Je vais donc m’arrêter ici pour aujourd’hui.

Ne trouvant pas d’endroit pour nous installer dans ces étendues inhospitalières, nous retournons pour 16h au camping Pedro Ponce de Sahagún. Nous sortons l’auvent et la table de camping pour jouer une partie de rummikub. Un camping-car immatriculé 89 (département de l'Yonne où nous habitions jusqu'en janvier 2011), que nous avions déjà remarqué hier, nous intrigue. Nous allons discuter avec les quatre occupants, deux femmes et deux hommes. En fait, ils sont du nord de la France et ont simplement loué leur véhicule à Auxerre. Ils font comme nous : trois sont des marcheurs, le quatrième s’occupe de l’intendance et retrouve ses compagnons le soir.

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