dimanche 12 octobre 2014

Vendredi 20 septembre 2013 : Molinaseca – Cacabelos.

Ce matin, avant de reprendre le chemin, nous allons prendre un café dans un bar.
A 8h30, je me mets en route. Je suis interpellé en provenance d’un refuge de pèlerins : « Hola, peregrino ! » Il s’agit d’Anne qui m’aperçoit alors que je quitte le village. Ils ont dormi dans une cabane de jardin, vu que leur auberge était complète…
Aujourd’hui, l’étape traverse la vallée du Bierzo, encerclée par les montagnes. Belle vue sur la cordillère Cantabrique. Vignes et cultures intensives jalonnent le parcours. Les Bretons, Anne et Jacques, me rattrapent lors d’une pause, puis chacun continue à son rythme. Le Camino progresse d’abord le long de la route puis bifurque à travers des vignes. Les vendanges n’ont pas encore été effectuées. Je traverse le village de Campo.
Des étourneaux unicolores attirent mon attention par leurs cris qui ressemblent un peu à ceux des sansonnets. L’étourneau unicolore se différencie du sansonnet par son plumage plus noir, brillant, sans pointillés, avec davantage de reflets bleus et lilas, et par l'absence de reflets verts sur le dos. Mais pour faciliter les choses à l'ornithologue, l'unicolore en plumage hivernal a des points comme le sansonnet ! Autrement ce serait trop facile !
Par un pont médiéval, j’atteins la ville de Ponferrada. Je grimpe vers le vieux centre, passe devant le château des Templiers puis gagne la place de l’hôtel de ville.

       
Le château des Templiers

Une petite rue en escalier est abominablement taguée. Le chemin traverse la ville, passe sous le porche d’un immeuble qui est l’entrée de la  cité résidentielle d’une société, parcourt la propriété et s’éloigne de l’agglomération. Il passe successivement à Columbrianos puis Fuente Nuevas. Dans ce village, la « calle Real » est bordée de maisons traditionnelles du Bierzo avec leurs balcons de bois assez mal en point. C’est à l’entrée de Camponaraya que je rejoins Viviane.
Intrigué par sa présence, un jardinier est entré en contact avec elle puis lui a offert un panier de poivrons, tomates et  raisins. « Pour la France » lui a-t’il dit ! Nous mangeons comme d’habitude dans le fourgon, sous un soleil implacable. Entre-temps passent les Bretons.
Je reprends mon chemin pour une courte étape qui, longeant ou coupant la N6, me mène pour 15h30 à Cacabelos.

Nous cherchons un camping que nous trouverons à quelques kilomètres, à Villamartín de la Abadía.
Ce soir, la nuit tombe à 20h45. Plus nous progressons vers l’ouest, plus elle tombe tard. Et de plus, il fait très doux. Je fais une balade nocturne, accompagné par le chant des grillons italiens.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire