Nous sommes passés cette nuit à l’heure d’été.
Yenne est la petite capitale du Bugey savoyard. Je quitte la ville à
10h40 pour monter vers la chapelle Notre-Dame de la Montagne qui veille sur
le défilé de Pierre-Châtel (ou cluse de la Balme ), creusé par le Rhône dans sa traversée du
Jura.
D’un point de vue géologique,
le massif du mont Tournier peut être considéré, avec la chaîne de l'Épine,
comme l'extrême sud du massif jurassien. C’est une lourde échine qui domine du
côté ouest le cours du Rhône, depuis la cluse de La Balme jusqu'aux abords de
Saint-Genix-sur-Guiers au sud.
La montée s’accentue et conduit à trois belvédères échelonnés. Le
sentier, dans les buis et les genévriers, passe à la croix de Chevru. Il
devient étroit et longe à flanc le versant ouest de la montagne, au-dessus
d’une falaise impressionnante dominant le Rhône.
Il est 15h. Avec Viviane que je viens de retrouver,
nous allons stationner sous forêt non
loin du col du Mont-Tournier. Des plaques de neige sont encore présentes sur
les bas-côtés. Nous mangeons dans le fourgon.
Après une sieste, à 17h, je me décide à repartir pour une heure de
marche. Passées les quelques maisons du hameau de la Mare , je m’éloigne à travers
prés. Une statue de Saint Jacques rappelle aux pèlerins qu’ils sont en route
pour Compostelle.
A Saint-Maurice-de-Rotherens, le GR 9 se dirige vers le massif préalpin de
la Chartreuse. Le GR
65, au village, descend vers le lavoir. Dans le bocage sous les flancs du
massif du mont Tournier, il se poursuit jusqu’à l’église de Grésin.
J’y retrouve Viviane en promenade avec Oscar auprès d’une ferme
caractéristique de l’avant-pays savoyard.
Nous recherchons un camping sans succès. A la tombée
de la nuit, nous nous installons dans la nature, au-dessus de Yenne, au départ
du sentier, juste sous la chapelle Notre-Dame de la Montagne .
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