De retour à Cacabelos, nous
parcourons la ville à pied à la recherche d’une librairie pour acheter
une carte routière de la Galice. En
vain ! Viviane se rabat sur de longs beignets, les « churros ».
9h30 : je quitte Cacabelos
le long de la N 6
pendant 4 km ,
car aucune alternative n’a été envisagée.
Puis un chemin blanc bifurque à
travers les vignes, traverse un hameau et gagne Villafranca del Bierzo, au riche patrimoine jacquaire. Par une
ruelle pavée, j’entre en ville. J’achète une carte de la Galice et je fais une pause
dans un bar à tapas en buvant une bière.
Après le pont sur le río Burbia,
comme j’hésite entre le chemin par la montagne et la piste le long de la N 6, je suis rattrapé par les
Bretons. Renseignements pris, la variante par la montagne ne passe pas à
Pereje. Or c’est là que j’ai rendez-vous avec Viviane. Ce sera donc par la
vallée que nous allons continuer. Je chemine avec Anne et Jacques sur cette
piste bétonnée protégée des voitures par un muret de béton ! En fait,
c’est tout simplement la chaussée que l’on a rétrécie pour permettre le passage
sécurisé des randonneurs. Nous marchons de concert jusqu’à une intersection
avec l’ancien tracé de la nationale, à l’entrée de Pereje.
Nous apercevons le Ducato, garé à
l’ombre de châtaigniers. Viviane et moi invitons nos amis à partager notre
repas. On dépose les sacs à dos et on s’attable tous les quatre dans le
fourgon. Les Bretons reprennent la route alors que je m’attarde à faire la
sieste…
Le Camino sort du village puis
côtoie à nouveau la N 6.
Par la suite, il reprend l’ancien tracé de la route, au trafic beaucoup plus
calme. C’est curieux, chaque fois qu’une possibilité de quitter le grand axe
nous est offerte, les troupeaux de pèlerins préfèrent suivre la route !
Tant mieux pour nous, d’ailleurs. Après Trabadelo, la variante de la montagne
rejoint le tracé officiel. Je rattrape Anne et Jacques, en conversation avec un
routard qui revient de St-Jacques et qui, après un aller par le chemin du nord
le long de la côte atlantique, retourne en France par le Camino francés. Pas
facile d’ailleurs, car le sentier en sens inverse n’est pas balisé. « Bah,
je n’ai qu’à me fier à la foule de pèlerins qui arrive en face » dit-il.
On continue de suivre la route de la vallée jusqu’à un parking de poids-lourds
en face d’un bar-restaurant pour touristes, à l’entrée de La
Portela de
Valcarce. Viviane y est stationnée. Il est 17h30. Elle nous raconte que des
touristes en autocar ont fait une halte, ont écouté un concert de musique
celtique devant le restaurant puis se sont engouffrés dans leur car pour
repartir aussi vite qu’ils étaient arrivés ! Elle me dit aussi avoir été
abordée par le routard de Rabanal que nous avions emmené à Foncebadón mercredi
dernier. Du chemin-stop, une façon d’arpenter le chemin de St-Jacques sans trop
de fatigue !
Anne et Jacques vont chercher un
hébergement un peu plus loin dans le
village.
Quant à
nous, nous rejoignons un petit camping à San Fiz do Seo, dont j’avais aperçu
les indications un peu auparavant. Très sympathique, en bord de rivière, avec peu
de monde et bizarrement, seulement des Français.
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