Départ de Samos à 8h30.
Après avoir quitté le bitume, le
Camino effectue un beau parcours dans une forêt de châtaigniers ; puis calvaires
et murets de pierres sèches jalonnent l’itinéraire. Rouges-gorges, fauvettes à tête noire babillent dans les
sureaux. Par la suite, le trajet se
poursuit en contre-haut d’un cours d’eau.
Après douze jours de soleil sans
interruption, je connais aujourd’hui ma première journée de ciel tourmenté. La Galice présente bien des similitudes avec la Bretagne. En dehors des
influences océaniques qui les rapprochent, ce sont deux pays empreints de
culture celte.
Retour sur la route. Les autocars
ou les loueurs de chevaux attendent l’arrivée de leurs clients par-ci, par-là. A
l’entrée de la ville de Sarria, une
jeune femme aborde les randonneurs en silence, leur présentant un texte en
espagnol et en anglais, laissant comprendre qu’elle est handicapée. Après avoir
apposé une signature, le pèlerin est bien entendu invité à donner son obole. Un
peu gros comme ficelle…
Le sentier passe juste devant le
camping Vila de Sarria, où nous avons dormi la nuit dernière. Quand Viviane m’y
rejoint, à 11h45, nous décidons d’y rester pour l’après-midi. C’est un site
ombragé sous une forêt de chênes, mais sans pelouse. Un dortoir sous tente
héberge quelques randonneurs, dont celui qui nettoie le sentier.
Dans l’après-midi, je me rends au
bar, accessible à Internet, pour travailler sur
l’ordinateur portable et lire mes courriels.
Nous sortons la table de camping
sous l’auvent. Quelques gouttes de pluie sans conséquence nous rappellent que
nous sommes en climat océanique.
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