Au lever, fraîcheur matinale et grand
ciel bleu.
Sans pénétrer au centre-ville de Figeac,
le sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle va s’attaquer maintenant aux causses
du Quercy, vastes étendues calcaires et dénudées qui forment la bordure ouest
du Massif central.
Après avoir franchi le pont sur
le Célé, le sentier gravit la colline du Cincle par un chemin à flanc de
coteau. Il arrive à un monument d’où l’on jouit d’une vue sur la ville et il
emprunte une route sur le plateau. Il atteint l’Aiguille du Cincle, curieuse
obélisque en pierre de forme octogonale. Quatre
obélisques auraient marqué, croit-on, les limites d’une abbaye de bénédictins.
Le GR traverse une zone
industrielle puis s’oriente au sud-ouest vers le hameau de La Cassagnole. Nous
sommes sur le causse de Saint-Chels. Ce causse est délimité au sud et au nord par
les vallées du Lot et du Célé qui se rejoignent à son extrémité ouest, et à l’est
par le Limargue. Le sentier emprunte un chemin de causse entre des murets
de pierre dans une végétation de relief karstique. Des « gariottes »
font leur apparition sur le parcours. Ce sont des cabanes de pierre sèche, sans
aucun liant, édifiées par les bergers pour servir d’abri. Un milan tournoie. Le
soleil monte, la chaleur se fait sentir. Casquette et crème solaire sont nécessaires.
J’entre dans Faycelles. Une accueillante auberge derrière l’église m’incite à
faire une pause. Sous la tonnelle, les deux randonneurs de Conques avec leur
chien Dagobert se régalent d’un aligot. Je bois une bière en leur compagnie
puis je reprends mon chemin. Long trajet sur route en plein soleil.
Viviane arrive à ma rencontre.
Nous empruntons ensemble un chemin ombragé qui mène à un carrefour avec un
oratoire au lieu-dit Mas de la Croix. On
mange sur place dans le fourgon. Bientôt arrivent Dagobert et ses deux maîtres.
Nous les invitons à prendre le café. Ils ont décidé de faire étape au camping
de Béduer, tout près d’ici pour épargner la grosse chaleur à leur chien.
Il est 15h30. Finalement, je n’ai
pas trop envie non plus de continuer. Je remets mes chaussures pour une
demi-heure de marche. Un sentier pierreux, un chemin de causse, et j’atteins
une route à hauteur du mas de Surgues. J’y retrouve la blonde et la brune qui
sont allées trop loin et devaient s’arrêter au Mas de la Croix. A 500 mètres hors GR, je
rejoins le camping du Pech Ibert, à Béduer,
où m’a précédé Viviane.
Nous plaçons le camping-car
derrière un mobil-home où sont déjà installés les deux compères. Plus tard, on
les invitera à boire le pastis avec nous sous l’auvent.
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