A 8h30, je démarre par un fort
vent contraire sous un ciel menaçant. Inévitablement, je côtoie l’abominable
nationale 120. J’atteins Villamayor del Río (dépourvu du moindre cours d’eau !)
puis Belorado.
Les sureaux hièbles exhibent
leurs baies noires toxiques sur les bas-côtés.
Le chemin franchit le río Tirón
puis, parallèlement à la N 120,
arrive à Tosantos et longe la lisière du village. Je me détourne vers la
nationale pour rejoindre Viviane sur la place de l’église, stationnée sous un
marronnier. Dans la falaise, on remarque le sanctuaire troglodytique de la Virgen de la Peña.
Toujours à proximité de la route,
le Camino francés traverse Villambista puis Espinosa del Camino (895 m ). Le chemin crayeux
monte régulièrement jusqu’à 950
m d’altitude. A l’horizon se profilent de lourds nuages
noirs menaçants. Dans un champ à droite, s’élèvent les ruines d’un ancien
monastère. Une piste horizontale se dirige vers la N 120, et je débouche à 15h15 sous la pluie à Villafranca Montes de Oca, au pied de la Cordillère ibérique.
Sur un vaste parking de poids
lourds à l’entrée du village m’attend Viviane. Mû par un besoin pressant, je me
rends au bar de la
place. Occasion de boire une bière, accompagnée par
d’excellents tapas. Nous cherchons par la suite un camping censé exister. Je me
renseigne au refuge des pèlerins où je retrouve les Français, mais personne ne
peut me répondre. Nous allons donc passer la nuit à l’extrémité du parking. Plus
tard, nous allons manger de la charcuterie au bar de la place. Il pleut quand nous
en sortons, et ça va durer une partie de la nuit…
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