A Saint-Romain-de-Surieu, le GR
65 attaque une dernière colline, remonte une combe pour gagner les
Grands-Chênes (371 m ),
dans le bois de Limone. C’est une belle
forêt de châtaigniers.
Le ciel était couvert depuis ce
matin. Les nuages chargés amènent la pluie, d’abord fine puis de plus en plus
drue. Au plus fort de l’averse, je m’abrite sous un arbre. Lors d’une accalmie, j’atteins les premières
maisons d’Assieu, dans la vallée du Rhône. Je longe la localité par la rue St-Jacques -de-Compostelle
et continue par un chemin à travers champs. J’arrive bientôt dans des vergers
de pommiers, recouverts de filets qui protègent les plantations de la grêle. Le sentier longe
pendant quelques centaines de mètres l’autoroute A7 avant de le traverser. Epouvantable
raffut !
Je retrouve Viviane aux premières
maisons d’Auberives-sur-Varèze. Nous mangeons calfeutrés dans le fourgon aux
abords d’un verger. Le temps, instable, est encore pluvieux.
Cet après-midi, je vais traverser vers l’ouest le sillon rhodanien, c’est-à-dire la vallée du Rhône. Viviane me mène jusqu’à
L’itinéraire blanc et rouge
atteint le pont qui enjambe le Rhône. Franchissant le fleuve, je quitte le
département de l’Isère pour celui de la Loire.
Sur la rive droite du Rhône, le GR 65 emprunte un passage sous la voie ferrée et rejoint
A l’étape, à Chavanay, de nombreuses caves invitent à la dégustation.
Deux crus réputés des Côtes du Rhône, le Condrieu et le Saint-Joseph
sont récoltés sur des terrasses de pierres sèches orientées sud/sud-est.
Enfin, le Côte-Rôtie compte parmi les vignobles les plus anciens de France.
Nous visitons une cave et achetons
du vin (crus de Saint-Joseph et Côte-Rôtie).
Après cela, nous nous rendons au camping Bel’Epoque du Pilat (déniché dans le Guide du Routard) à Pélussin, dans le Pilat rhodanien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire