Retour à Limogne avec le randonneur suisse pour 8h.
Quittant Limogne, le GR 65
s’engage sur un chemin à travers bois.
Le temps a changé. Le ciel gris
et la bruine sont en accord avec les chants monotones du coucou et de la huppe fasciée. La traversée du causse se poursuit dans la grisaille. Au bout
de 8 km ,
le sentier de Saint-Jacques atteint les premières maisons de Varaire.
Ici se fait la jonction avec le
GR 46. Les deux GR parcourent le large chemin caussenard, rencontrent une
cazelle et un puits, se poursuivent jusqu’au lieu-dit les Bories-Basses où ils se
séparent. [J’avais parcouru cette portion du GR 46 en sens inverse le 22 août
2008.]
Le GR 65 se poursuit jusqu’à Bach.
Cette consonance germanique est due à
l’implantation au XVIIIe siècle d’une famille allemande. Viviane
et moi mangeons dans le Boxer sous un arbre près d’une table de pique-nique.
Le GR va s’orienter maintenant
dans une direction générale nord-ouest vers Cahors. Quand je quitte le village,
je m’engage dans un chemin herbeux qui aboutit à une voie romaine appelée le
« Cami Ferrat ». C’est une ancienne voie de communication qui évite
les lieux d’implantation humaine. Le
pèlerin dédaignait cette voie dont l’entretien était souvent défectueux et dont
la solitude était propice aux embuscades.
Le GR 65 va maintenant emprunter
le Cami Ferrat. Dans les haies fleurissent chèvrefeuille et églantiers ;
dans les taillis et les prairies chante toujours le rossignol…
Au bout de 8 km , je parviens au hameau du
Mas de Vers, sous une bruine légère.
Dans une bergerie, brebis et moutons bêlent à tue-tête, attendant que la
nourriture sur tapis roulant arrive à leur portée !
Viviane que je retrouve à cet
endroit m’annonce que le camping de Lalbenque où nous comptions nous rendre est
fermé. Par contre, le gîte d’étape de Poudally, tout près d’ici est prêt à nous
accueillir. OK, on y va ! A ce moment arrive le randonneur suisse qui se
rendait aussi à Lalbenque. On lui propose à nouveau notre solution, et l’on se
retrouve au gîte d’étape.
Le fourgon est installé dans la
prairie devant le gîte, à côté d’une douche solaire et de toilettes sèches. Le
marcheur suisse y monte sa tente. Deux ânes y pâturent et l’unique poule vient
nous rendre visite.
A 19h, nous prenons le repas au
gîte avec nos hôtes et tous les marcheurs qui y font étape. Soirée conviviale
autour de la table puis au rythme des cordes d’une guitare avec trois
randonneurs chanteurs et deux autres dames randonneuses.
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