On se lève tôt pour faire
aujourd’hui une unique étape matinale. Départ à 8h.
Le sentier chemine sur le causse.
A mon passage, des lapins se réfugient dans leur terrier. Derrière un muret,
j’admire une belle gariotte avec sa voûte en encorbellement.
J’entre dans le parc naturel régional des Causses du Quercy. Vers 10h, j’arrive sur la place de l’église à
Gréalou. J’y ai rendez-vous avec Viviane qui me fournit quelques barres
énergétiques.
L’église romane abrite une piéta
du XVIIe siècle, mais elle est fermée. Il faut demander la clef
quelque part, alors… je continue.
La chaleur, jusqu’alors agréable,
devient plus pesante. Sur une hauteur à 395m, le Pech Laglayre, se trouvent
rassemblés une vieille croix de pierre et un imposant dolmen. Si la Bretagne est aux yeux de tous le fief des
mégalithes, on ignore souvent que le département du Lot est l’un des plus
riches en dolmens, et notamment le causse de Saint-Chels. A cet endroit, le
GR quitte provisoirement le parc régional. Il se poursuit par routes et chemins
de causse parmi les chênes pubescents et les cultures de chênes truffiers, de
figuiers et de noyers. Les grives musiciennes m’accompagnent de leur chant
varié dans les fourrés d’arbustes.
Curieux ! Dans ce milieu calcaire
et désertique, isolée à l’entrée d’une forêt de chênes, apparaît une mare avec de
grands poissons rouges (carassins ou ides dorés), probablement créée
artificiellement.
Le sentier aboutit au-dessus d’un
cirque de falaises calcaires avec une vue dégagée sur Cajarc et la vallée du
Lot. Je m’engage en descente rapide le long de la falaise, passant devant un
vaste porche de grotte, et je débouche sur Cajarc
à l’entrée ouest de la ville.
C ’est ainsi que je rejoins Viviane à 13h10, sur le GR, juste devant
le petit camping municipal.
Comme prévu, je ne repartirai pas.
Nous entrons nous installer au camping pour y manger, nous reposer et passer
l’après-midi sous l’auvent. En fin de journée, je fais une petite balade le
long du Lot.
Dans la soirée, un rossignol
commence à chanter dans les buissons derrière le fourgon…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire