Il a plu
toute la nuit, et ça continue !
Viviane me dépose devant le gîte,
harnaché pour la pluie, avec les guêtres. Dans le gîte, les randonneurs se
préparent. Il y a du monde connu, notamment la blonde et la brune.
J’emprunte un sentier qui grimpe
sous bois pour rejoindre la chapelle Saint-Jean où des marcheurs recouverts
de capes se protègent des intempéries. Juste en contrebas, une source
« miraculeuse »…
Les chemins sont boueux. Ces sols
marneux ont la particularité de retenir l’eau des pluies abondantes au
printemps, même si l’été leur surface s’assèche fortement.
Heureusement le GR se poursuit
sur le plateau et suit la crête en bonne partie sur des routes. J’entends un
appel : « Jean-Marie !» Je me retourne pour apercevoir à
quelques centaines de mètres derrière moi un groupe de marcheurs recouverts de
leurs capes de pluie. Un grand signe avec les bâtons, probable-ment les
chanteurs parmi eux !
La pluie cesse, et un chemin de
terre accélère la descente vers Montcuq.
En langue d’oc, la dernière lettre se prononce impérativement ! La commune de Montcuq a connu une certaine
notoriété à partir de 1976 grâce à un sketch sous la forme d'un reportage pour
l'émission satirique « Le Petit
Rapporteur ». Une « Rue du Petit Rapporteur » a
d’ailleurs été inaugurée le 8 avril 2007.
Georges Brassens avait déjà cité Montcuq dans sa « Ballade des gens qui sont nés quelque part ».
C’est un village aux demeures médiévales soigneusement restaurées, dominé par un énorme donjon carré, seul vestige du château fort détruit par Louis XI. Les rues sont emplies de randonneurs qui s’y retrouvent pour faire une pause ou boire un café, entre autres les chanteurs, le couple à la carriole, les Dagobert… Quant à moi j’ai peur de prendre froid et je continue mon chemin. Le sentier monte à travers bois. Une averse soudaine et violente me surprend. Je longe la propriété du château de Charry et je m’engage en descente dans une sente scabreuse et glissante. Les bâtons de marche sont bien utiles sur ces chemins boueux argilo-calcaires dont la terre colle aux chaussures. C’est là que j’apprécie toute l’aide qu’ils peuvent fournir. Le chemin débouche au lieu-dit Berty. Viviane s’amusait à regarder glisser les randonneurs !
C’est un village aux demeures médiévales soigneusement restaurées, dominé par un énorme donjon carré, seul vestige du château fort détruit par Louis XI. Les rues sont emplies de randonneurs qui s’y retrouvent pour faire une pause ou boire un café, entre autres les chanteurs, le couple à la carriole, les Dagobert… Quant à moi j’ai peur de prendre froid et je continue mon chemin. Le sentier monte à travers bois. Une averse soudaine et violente me surprend. Je longe la propriété du château de Charry et je m’engage en descente dans une sente scabreuse et glissante. Les bâtons de marche sont bien utiles sur ces chemins boueux argilo-calcaires dont la terre colle aux chaussures. C’est là que j’apprécie toute l’aide qu’ils peuvent fournir. Le chemin débouche au lieu-dit Berty. Viviane s’amusait à regarder glisser les randonneurs !
Lorsque je repars, la pluie a cessé.
A une intersection après la butte de Montlauzun, je rencontre la blonde et la
brune qui casse-croûtent sur un talus. Elles me demandent de les prendre en
photo.
Un chemin boueux qui monte dans
les buis à l’aide d’une corde gagne la crête et passe dans le département du
Tarn-et-Garonne. Après le Pech-de-la-Rode, j’emprunte une descente très
glissante que ne compense pas la main-courante. C ’est ainsi que le GR 65 atteint Lauzerte.
Viviane et moi allons nous installer au petit camping au pied de
Les chanteurs de Poudally boivent
l’apéritif avec nous dans le fourgon. A 19h30, nous mangeons ensemble au
camping sous une yourte avec d’autres randonneurs rencontrés sur le sentier. Dagobert
et les compères, qui logent dans un hôtel, viennent se joindre à nous.
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