A 9h30, depuis Grésin, je chemine en descente sous les flancs du massif.
Le temps est couvert. Sous une grange, du thé et du café sont à
disposition du pèlerin en route vers Saint-Jacques.
Le GR 65 plonge vers Côte Envers, franchit un ruisseau, atteint le pas de
l’Ane, grimpe dans le bois et débouche
au lieu-dit Vuillerot. Vue sur la plaine du Guiers, depuis ce dernier
promontoire de l’échine jurassienne.
Coupée de son département par
la barrière du Chat et de l’Epine, véritable excroissance du Jura en terre
savoyarde, la région rappelle plutôt la campagne du Bas-Dauphiné. L’habitat
dominant est la maison dauphinoise, bien souvent construite en pisé (argile) et
couverte d’une toiture à forte pente caractérisée par quatre pans inégaux. On
peut également observer quelques maisons de pierre avec comme particularité les
pignons à redents, typiques du Bugey.
La montagne de l’Epine et du
Chat a fait que les pays du Guiers ont été méconnus des Dauphinois parce qu’ils
sont situés en terre savoyarde, et des Savoyards parce que situés de l’autre
côté de la
montagne. Cependant , même s’il se rattache au Bugey par sa
géographie et au Bas-Dauphiné par la civilisation traditionnelle, Saint-Genix
est, par son histoire, profondément enraciné dans la province savoyarde.
Depuis la chapelle de Pigneux, l’itinéraire blanc et rouge gagne Saint-Genix-sur-Guiers,
franchit le pont qui enjambe la
rivière. Ce faisant, il entre dans le département de
l’Isère.
C’est bien la fin du massif jurassien.
Le GR suit le bord de la rivière. Sur les îlots de gravier, des couples de
harles bièvres…
Le sentier longe le lac de Romagnieu, franchit l’autoroute A43 et arrive
à proximité du cimetière de Romagnieu. C’est là que Viviane me retrouve
à 11h30. Nous mangeons sur place.
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