dimanche 12 octobre 2014

Dimanche 30 septembre 2012 : Río Pisuerga - Villovieco.

Plus nous allons vers l’ouest, plus tard se lève le jour. A 7h40, il fait encore nuit.  On aperçoit de la lumière au refuge de l’hôpital San Nicolás. Il fait 11° dans le fourgon au réveil. Le chauffage au gaz du Ducato est bien utile pour réchauffer l’atmosphère.
Un pêcheur se gare près de nous. De lourds nuages noirs coupent très nettement l’horizon en deux, qui vont se dissiper heureusement. Déjà, les randonneurs se mettent en route.
Il est 8h30 lorsque je démarre à mon tour. La température est agréable, sous le soleil matinal et une brise légère. Le río Pisuerga marque la limite entre les provinces de Burgos et Palencia.
Le chemin gravillonné part sous des peupliers, parallèle à la rivière. Il passe devant l’ermitage de la Virgen de la Piedad et entre à Itero de la Vega. En ce dimanche matin, le village est encore endormi.
La piste se poursuit, rectiligne, sans ombre et sans arbre, dans une nature sacrifiée à l’agriculture intensive. A l’entrée de Boadilla del Camino, se profile la ruine d’un beau pigeonnier.


Dans le village, sur une place centrale, le « rollo », un pilori du XVe siècle, est orné de coquilles.
Le chemin s’éloigne, touche un aqueduc d’irrigation, s’engage sous une haie de peupliers, atteint une large piste herbeuse le long du canal de Castille.


Je vais suivre cette coulée verte ombragée jusqu’à Frómista, doublé par les participants d’un critérium cycliste.
A l’entrée de Frómista,  une succession de cinq écluses, de nos jours inutilisées, forme un ensemble remarquable.


Je les franchis par une passerelle avant de retrouver Viviane stationnée en contrebas des écluses, sur le passage de la course cycliste.
On traverse la ville et, pour manger à midi, nous stationnons sur une aire de camping-car. On en profite pour faire le plein en eau et vidanger les eaux usées.
Un « andadero » (piste aménagée pour les marcheurs) longe une route jusqu’à Población de Campos. Puis un parcours alternatif prend le relais, rectiligne et horizontal. Seule touche de couleur, les cynorhodons, faux fruits des rosiers. Je découvre que l’on est dans une zone spéciale de protection des oiseaux dans le cadre du réseau Natura 2000 ! Ici vit l’outarde barbue (oiseau des steppes, habitant rare des régions sèches, désertes, sans arbre, qui vagabonde dans les champs et les prés).
A 16h30, j’arrive à Villovieco, accueilli par une statue de pèlerin. Nous faisons étape dans ce village agricole, garés à l’écart sous des peupliers, au bord du río Ucieza.

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