dimanche 12 octobre 2014

Jeudi 26 septembre 2013 : Portomarín – Palas de Rei.

7h15 : il fait encore nuit noire. Passent des marcheurs qui s’orientent à la lampe frontale. Un peu plus tard, c’est le tour des Bretons. Ils savaient où nous étions car ils apercevaient le camping-car depuis leur auberge sur l’autre rive.

Quant à moi, je démarre après 8h. Le sentier traverse la forêt, chemine en lisière. De somptueuses toiles d’araignées tissées par des épeires perlent dans la rosée du matin.


 Bruyères et ajoncs en fleurs embellissent les bas-côtés.


Bientôt le sentier chemine dans une brume qui adoucit et gomme les silhouettes des marcheurs.


Le Camino francés va jouer à cache-cache avec la route C535 en longeant des pistes aménagées le long du bitume ou en s’en écartant à travers bois et prairies ou de paisibles hameaux. Pour la troisième fois, je me fais alpaguer par une femme : toujours l’arnaque à la signature.
Après Gonzar, le chemin monte ; à Castromaior, on observe de nombreux horreos ; à Hospital de la Cruz, ce sont d’immenses châtaigniers qui accueillent le marcheur ; à Ventas de Narón, on trouve un bar, une petite chapelle en pierre rose, une aire de pique-nique, une fontaine et un calvaire. Je retrouve une jeune femme que je suivais de loin lorsque le sentier côtoyait la route : elle n’a pas varié d’un pouce et a préféré suivre le bitume sans tenir compte des indications du balisage. Curieux !
Après un point haut à 717 m, la route amorce sa descente. J’atteins un calvaire à l’entrée de Ligonde. Elevé vers 1674, il peut rivaliser avec ses homologues bretons. Tiens, justement, les voilà, les Bretons ! Il est 13h. Nous partageons avec Anne et Jacques notre repas dans le Ducato.

Lorsque je repars, un peu plus loin, devant l’auberge des pèlerins, des sculptures de fourmis géantes paraissent un peu kitchs.


L’itinéraire se poursuit, essentiellement sur route, parfois sur chemin creux, grimpe sur l’Alto de Rosario et atteint Palas de Rei. Par des escaliers à travers la ville, je retrouve à 17h15 Viviane garée dans une rue.

Pas grand-chose à voir. Nous cherchons à nous caser pour la nuit. Nous allons stationner dans une friche à la sortie de la ville, au bord de la N547. Pas terrible comme endroit, mais personne ne viendra nous y déranger. Dans le fourgon, nous mangeons de l’ « empanada » que nous ont offert Anne et Jacques. C’est une sorte de tourte de pâte à pain très fine, servie chaude ou froide, généralement fourrée au thon ou à la viande hachée relevée de poivrons et d’oignons.
Plus tard, ma balade de nuit sera écourtée par manque d’intérêt des lieux…

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