En Boxer, nous franchissons la Garonne sur le pont qu'emprunte le GR 65 et gagnons Auvillar sur l'autre rive. Viviane me dépose au quartier de l'ancien port, au pied du village. Jolies maisons de mariniers face à la Garonne.
Le sentier grimpe au village. C'est une pittoresque bourgade dominant le fleuve. Je débouche sur une petite place triangulaire pleine de charme entourée de nobles demeures à arcades des XVIIe et XVIIIe siècles avec une curieuse halle circulaire à la belle charpente de bois. Tout baigne dans une tonalité de rouge.
Le sentier grimpe au village. C'est une pittoresque bourgade dominant le fleuve. Je débouche sur une petite place triangulaire pleine de charme entourée de nobles demeures à arcades des XVIIe et XVIIIe siècles avec une curieuse halle circulaire à la belle charpente de bois. Tout baigne dans une tonalité de rouge.
Alors que j’admire la halle, une
dame m’interpelle et me demande si je veux qu’elle me prenne en photo… Je
décline son offre avec un sourire. Finalement, j’aurais peut-être dû
accepter ! Je quitte Auvillar en passant sous une imposante tour-porche,
la tour de l’Horloge.
Le GR va se poursuivre maintenant
en Lomagne, une région naturelle moutonnée aux contours un peu flous parmi les
collines de Gascogne, à cheval sur deux départements. Ancienne dépendance du duché de Gascogne, la Lomagne est le pays de
l’ail blanc, des bastides et des églises romanes.
Malheureusement, l’itinéraire se
déroule trop souvent sur route à l’exception toutefois d’un petit chemin de
haie ombragé, avec les sureaux et les églantiers en fleurs. Sinon les coteaux sont
essentiellement agricoles, avec peu de chemins publics.
J’atteins le moulin de la vallée
de l’Arrats. A partir du pont sur la rivière, je suis dans le département du
Gers. Le Conseil général a réalisé des
itinéraires de sentes en bordure des routes fréquentées pour assurer la
sécurité et suppléer au manque de sentiers. Un panneau annonce la création
de sentes et la présence d’un cyprès planté à chaque kilomètre pendant toute la
traversée du Gers.
Une sente récemment aménagée mène
au premier village, Saint-Antoine. Nous mangeons dans le fourgon sur une place.
L’après-midi, je visite l’église
de St-Antoine, au portail de style mozarabe. Le ciel se couvre, devenant orageux. Sur le
trajet, un abri propose des boissons en libre-service. Le GR emprunte pendant
quelque temps l’itinéraire du chemin historique puis, franchissant un petit
ruisseau, il monte vers Flamarens.
Le château, en cours de
restauration, domine la campagne de sa fière stature. L’église, également en
ruine, tente de résister aux assauts du temps mais continue de s’effondrer. Une
association ne ménage pas ses efforts pour la faire revivre. Probablement en
vain, me confie un artiste qui tient une buvette dans l’enceinte de l’église où
je fais une halte…
Encore une heure de marche sur
une sente qui longe la route départementale, et j’atteins Miradoux, bourg fortifié
fondé en 1253 sur un promontoire du nord de la Lomagne. Pèlerins et
randonneurs sont nombreux sur la place du marché où attend Viviane.
Nous
cherchons un endroit où passer la nuit. Finalement , nous retournons dormir au
camping de Valence-d’Agen.
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