dimanche 12 octobre 2014

Jeudi 13 septembre 2012 : Ostabat – Saint-Jean-Pied-de-Port.

De retour au Pays basque, nous avons passé la nuit sur un grand parking à Saint-Palais, à bord de notre nouveau camping-car Fiat Ducato.

A 9h30, sac à dos sur les épaules et bâtons de marche en main,  je me mets en route sous un ciel perturbé. Dès le départ, une ondée m’oblige à revêtir ma veste de pluie.
Un troupeau de moutons traverse la route, encadré par la fermière et deux chiens de berger au service d’ordre ! Le sentier s’éloigne d’Ostabat. Il atteint la D933 qui se dirige vers Saint-Jean-Pied-de-Port, chemine parallèlement à la route au pied des collines, puis en balcon en lisière de bois. Il rejoint la route à la croix de Galzetaburu, datée de 1714 et perchée sur un fût rond. On est sur un croisement de voies romaines et à l’entrée du pays de Cize. Sur le socle, deux inscriptions, l’une en latin, l’autre en basque.
Traversant la départementale, je me dirige vers le village de Gamarthe où m’attend Viviane avec le camping-car. Nous mangeons ensemble dans le fourgon. Par la fenêtre, on commence à voir défiler les marcheurs…

Le GR 65 se poursuit, souvent sur route goudronnée, longeant de près ou de loin la D933. Il s’élève vers un col (où s’opère la jonction avec le GR 78 venant de Lourdes) pour redescendre par une piste empierrée sur Bussunarits. Beaucoup de moutons pâturent sur les prairies vallonnées des coteaux. Arrivé à St-Jean-le-Vieux, je fais une halte à la terrasse d’un bistro pour boire une bière, en compagnie de nombreux marcheurs.
Il me reste quatre kilomètres à parcourir jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port. Après un fronton, je franchis le Laurhibar pour monter par la route vers la citadelle. Je rencontre le GR 10 (grande traversée des Pyrénées) pour entrer dans Saint-Jean-Pied-de-Port par la porte Saint-Jacques, monument classé.


Je descends la rue pavée de la Citadelle, épine dorsale de la ville intra-muros, envahie par les touristes et les pèlerins, jusqu’à la porte Notre-Dame.


Franchissant le pont sur la Nive (159 m d’altitude), je rejoins à 17h Viviane installée au camping municipal. A ce moment, la pluie refait son apparition.

Lors d’une accalmie, nous allons à pied visiter la ville.
Le premier site de la cité était Saint-Jean-le-Vieux. Petite ville romaine appelée Immus Portis, elle abritait une garnison qui surveillait la « via aquitana ». Les premières mentions sur l’emplacement actuel datent du XIIe siècle. La voie romaine existait toujours puisque c’est par là que Charlemagne était passé en Espagne. Ville carrefour, commerçante, agricole, l’histoire lui a donné un caractère qu’aucune ville de Basse-Navarre ne peut lui disputer. Avec sa muraille rose, ses rues médiévales quasi-intactes, ses jardins tombant en cascade et sa belle citadelle remaniée par Vauban, elle compose un tableau des plus ravissants.
Nous flânons dans la rue de la Citadelle, visitons l’église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont, passons la porte Notre-Dame et ses gros vantaux cloutés avec serrures, gonds et barres de verrouillage.
Le pont en pierre d’une seule arche sur la Nive mène à la très commerçante rue d’Espagne.
Après cette promenade, nous rentrons au camping.

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